• Isaure, c'était la meilleure élève des classes de seconde. Elle avait les meilleures notes, et quand c'était pas le cas, elle redoublait d'efforts. Pourtant, Isaure, elle voulait pas de métier. Elle voulait juste vivre sa vie, s'amuser et rire. Tout aurait été tellement simple si c'était vrai. En fait, Isaure, elle avait pas besoin de travailler, d'avoir de bonnes notes. Parce qu'elle aurait pas tant d'occasions de la vivre, sa vie. Même qu'elle avait bien de la chance d'avoir profité autant d'la vie.


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  • Isaure, je la trouvais belle, elle brillait, elle pétillait. Elle avait la joie de vivre, et quand on la regardait, on était obligé de sourire. On était obligé de sourire devant son innocence. A chaque coup dur, elle souriait, son sourire montrait sa détermination. Elle ne se laissait pas abattre par des choses négatives. Isaure, c'était une putain d'optimiste. Jamais elle baissait les bras, jamais elle abandonnait. J'admirais tellement sa force, je l'enviais. Parce que moi, j'étais rien. Elle seule arrivait à me faire sourire, rien d'autre. Je voulais sa force, sa témérité. Mais le problème, c'est qu'j'essayais même pas. J'attendais qu'elle me donne tous ses atouts. Ou alors, je l'attendais juste elle.


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    " - Diagnostic : ses jambes ne la tiennent plus, elle devra rester au moins 5 ans en fauteuil roulant."

    Deux voix familières protestent et se mettent à pleurer. Qui aura un fauteuil roulant ? Il faut que je demande. Mais je suis trop engourdie. Ils ont dû me donner un somnifère. Je déteste les somnifères, ça nous oblige à dormir alors qu'on en a pas envie. On est libre de pouvoir faire ce qu'on veut non ?

    Apparemment non. Je commence à ouvrir un œil. Et si ça faisait comme tout à l'heure. La lumière fait super mal. Je la déteste. Je préfère le noir. On est libre. Le noir est réconfortant, c'est le seul qui me comprend vraiment. Au sens figuré. La nuit, le noir, est mon meilleur ami. Je n'ai jamais eu de vrai ami. Sauf... Non, je n'est pas envie d'en parler, trop de souvenir douloureux.

    " - Il va falloir la réveiller, Louise.

       - Tu es sûre ? Je n'ai pas envie qu'elle me regarde d'un air qui veut tout dire.

       - Le somnifère a dû lui faire recouver la mémoire."

    Je me sens secoué par des bras musclés. Doucement, puis brusquement.

    " - Bon, ça va là, non ?!" m'écriai je.

    Cette fois, j'ouvre les yeux. Je les ouvre et découvre le médecin de tout à l'heure ainsi que l'homme et la femme qui ont dit qu'ils étaient mes parents. Ils ne vont donc jamais me laisser tranquille ? Je ne les connais pas. Je vais me montrer méchante. Quand on m'embête, je sors les dents.

    " - Quoi encore ?! Vous faîtes quoi encore, vous ?" dis je en me tournant vers le "couple".

    La femme se met à pleurer tandis que l'homme la réconforte. Moi, je vois bien qu'il retient ses larmes. Et bien, qu'il pleure ! Je n'attend que ça. Comme s'il m'avait entendue, il éclate en sanglot. Un sourire hypocrite s'affiche sur mes lèvres. Je n'aime pas faire du mal aux gens, sauf s'ils l'ont cherché.

    " - Tu as bien changé depuis l'accident, Ninon" dit le docteur.

    Changé ? Moi ? J'ai toujours été comme ça. Le médecin fait sortir le " couple" et se tourne vers moi.

    " - À nous deux ! Que se passe-t-il, Ninon ? Peut tu me dire ce qu'il s'est passé pendant l'accident ? Est ce que tu te souviens au moins ?"

    Je croise les bras sur ma poitrine. Je suis décidé à ne rien dire. Il est qui pour me poser des questions ? C'est d'ailleurs cette question que je lui pose en réponse.

    " - Ton médecin et ton oncle."

    Je le regarde de mes yeux vert émeraude. Nous nous livrons un combat, je ne dois pas cligner des yeux, ni les détourner des siens. Finalement, il sourit et me demande ce que j'ai. Je ne lui répond pas.

    " - Bien, si tu veux jouer à ce petit jeu, on va jouer. Mais d'abord, je dois te dire que..."

    Il laisse sa phrase en suspension. Croit-il qu'il va gagner ma curiosité ? C'est pas gagné. Il soupire.

    " - Tu vas être en fauteuil roulant pendant 5 ans."

    Je manque de m'étrangler.

    " - Quoi ?! C'était donc pour moi le fauteuil roulant !

       - Tu as donc tout entendu.

       - Oui.

       - Tu veux prendre l'air ?" me demande-t-il en changeant de sujet.

    Je hoche la tête. Il disparaît par la porte. C'est la même chambre que tout à l'heure et il m'ont remis les machins sur mes bras. La porte s'ouvre et le médecin entre, poussant un fauteuil. Je déteste ça, on n'est pas libre de ses mouvements. J'en ai eu un petite. Ma mère était obligé de me porter. Il m'enlève mes machins et commence à me porter.

    " - Je suis grande pour le faire. Et j'aimerais me changer, je peux ?

       - Tu n'as pas de vêtement."

    Je souffle. Je vais me prendre la honte. Je plante mes yeux dans les siens. Il a l'air de comprendre parce qu'il fouille dans un sac de sport et en sort une robe. Je la regarde avec dégoût.

    " - Y'a pas autre chose ?

       - Non. C'est ça ou rien.

       - Ok..."

    Il m'aide à aller dans la salle de bain malgré mes protestations. Il m'assois sur les toilettes et me laisse. Les murs sont blancs, il y a un lavabo blanc, une baignoire et un miroir. Je me lève doucement en prenant appui sur la baignoire. J'enlève ma chemise et me regarde dans le miroir. Mes cheveux bruns descendent en dessous de ma poitrine, mes yeux vert émeraude observent mes cheveux. Je prend la robe et l'enfile difficilement. Mais elle bloque. Ne me dis pas que... Oh non, y'a une fermeture Éclair. Je ne sais pas la remonter toute seule. Je n'ai jamais réussie. J'ai essayé tant bien que de mal, en vain. Mes pieds commencent à être glacé. Pourquoi ? Je les regarde à travers le miroir. J'ai pas de chaussettes, rien. Je tend le bras vers la porte mais elle est trop loin. Mes jambes n'ont plus de force, je...

    " - Docteur ! Docteur !" criai je.

    Je sais c'est idiot de crier " docteur, docteur !" mais je sais pas comment il s'appelle. Il ouvre la porte en grand et me soulève du sol.

    " - Tu vois, t'as bien besoin de moi !" glousse-t-il.

    Je le déteste, je le déteste. Il m'assois dans le fauteuil et prend les commandes. Le fauteuil sort et nous voyageons parmis des couloirs blancs, des infirmiers et des malades.

    " - Je vais avoir un plâtre ?

       - Non, tes jambes ne sont pas cassées, elles n'ont plus de force, c'est tout."

    Ouf !

    Il pousse enfin le fauteuil à l'air libre. Je respire fort et soupire de bonheur.

    " - Ninon chériiiiiiie !" crie une femme en faisant de grands signes dans ma direction.

    Qu'ont-ils tous à m'appeler Ninon ?

    " - Maman, soupire le docteur, elle..."

    Il paraît embarrassé.

    " - Je sais, je sais ! Mais mon gâteau aux pommes va la remettre d'aplomb !"

    D'aplomb ? Vraiment ? Je regarde la vieille femme d'un air dédaigneux. Elle porte un collant chaud rouge et une robe noire. Des bottes vertes font offices de chaussures. Quoi ?! Des bottes vertes ? Vertes ? Elle est tarée cette femme. Je remarque qu'elle me tend un plat, ça doit être le gâteau. J'hésite. Je ne veux pas de son gâteau mais j'ai faim. La nourriture ici est souvent immangeable.
    Ok, ok.

    Je prend son gâteau et la remercie. La couleur est bizzarre. C'est vert... Tant pis. Qui ne tente rien, n'a rien. Je décide de prendre un petit bout. Je le met dans ma bouche. La mamie et le médecin me regarde. J'avale. Eh mais c'est super bon ! Je m'empresse dans reprendre encore et encore. J'en oublie mes bonnes manières. Je me redresse brusquement et pose mes mains sur mes genoux.

    " - Qui êtes vous ?" dit je.

    La mamie paraît choquée, elle se reprend.

    " - Voyons, je suis ta grand-mère. Mamie Bibine."

    Je me retiens de ne pas éclater de rire. Mamie Bibine, quel nom bizarre et drôle !

    " - Ma grand-mère ? Je ne vous connais pas.

       - Mais si, je suis la mère de Martin, ce gars là, et de ton père, Lucas."

    Alors le médecin s'appelle Martin. Super info.

    " - C'est bien beau tout ça, mais je ne connais personne, ni vous, ni lui, ni le couple de tout à l'heure. Et pour la dernière fois, je ne m'appelle PAS Ninon !"

    J'attrape les roues du fauteuil et m'en vais aussi vite que mes bras me le permettent. Mais déjà, Martin me rattrape.

    " - Alors toi, ma cocotte !

       - Quel jour sommes nous ?

       - Euh... Samedi 16 novembre 2015. "

    Je manque de m'étrangler. En 2015 !

    " - On n'est pas le 16 juillet 1998?

       - Tu es née en septembre 98,
    donc non, nous sommes en 2015."

    C'est si bizarre que j'en ai la tête qui tourne. Ma tête se penche en avant. Et je perd connaissance.

     

     


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  • Coucou tout le monde  !

    Je voudrais m'excuser de mon inactivité. Je crois que le dernier et le seul article que j'ai écris sur mon blog date de décembre 2016. A ce moment-là, je souhaitais vraiment reprendre en main ce petit blog. Mais je ne tiens jamais rien, enfin presque. J'avais vraiment envie, je vous jure ! Mais je ne trouve jamais le temps. Entre les devoirs, mes activités, ect. je ne trouve plus le temps de rien faire. Je n'écris même plus ! Du coup, j'aimerais essayer de trouver du temps. Je vais essayer d'être beaucoup moins sur mon téléphone, et plus sur l'ordinateur, pour écrire et pour ce blog. Je ne promets rien ! Je vais essayer et on verra bien le résultat. Je vous fais des bisous et je vais vous faire part d'une de mes histoires terminées sur wattpad.

    Bisous bisous !

     


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  • Hello !

    Je suis une passionnée de la danse classique et des livres. Il y a donc fort à parier que ce blog parlera de mes deux passions ! J'écrirais des nouvelles, je vous ferai découvrir mes livres préférés et je vous donnerai des conseils en danse. Mais je pense que j'écrirais beaucoup plus qu je ne vous donnerai des conseils de danse, mais j'essaierai tout de même !

    Avec tout ça, je ne me suis même pas présentée ! Je m'appelle donc Leophire et je suis une adolescente de treize ans.

    Voilà, je pense que c'est tout, j'espère que ce blog vous plaira et n'hésitez pas à me donner des idées de rubriques.

    A bientôt !

     


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